Les recommandations issues de la conférence nationale sur l’évaluation de la mise en oeuvre de la réforme de l’éducation insistent sur l’amélioration de la pédagogie d’enseignement-apprentissage en familiarisation l’enfant à la langue arabe en préscolaire et en valorisant le patrimoine national très peu représenté dans les manuels scolaires actuels.
Les usages de la langue arabe, dans ses expressions orale et écrite a suscité de l’incompréhension auprès d’un certain nombre d’acteurs, exigeant l' »amélioration de la pédagogie d’enseignement-apprentissage », explique un communiqué du ministère de l’Education nationale, qui souligne que les recommandations les plus importantes de la conférence qui s’est tenue les 25 et 26 juillet courant, sont d’abord d’ordre pédagogique.
« L’objectif visé, dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme de l’école, est de familiariser les enfants du préscolaire, dans certaines régions du pays, à l’arabe, avant leur entrée en 1ère année primaire, et cela progressivement en s’appuyant sur les langues maternelles », selon le communiqué.
La conférence nationale recommande en outre « le repositionnement » de la production en langues arabe, amazighe et français d’auteurs algériens pour « valoriser » le patrimoine national très peu représenté dans les manuels scolaires actuels et « mieux asseoir la dimension d’algérianité ».
Pour le ministère de l’Education, 12 ans de mise en œuvre de la forme du système de l’éducation, ont laissé apparaître des « dysfonctionnements et des effets non attendus », notamment avec l’émergence de nouvelles données imposant un temps de réflexion et d’évaluation.
Les recommandations issues de la conférence nationale seront soumises aux plus hautes autorités de l’Etat, indique le communiqué du ministère, qui ajoute qu’un groupe de travail a été chargé, à cette fin d’ »élaborer et de synthétiser » ces recommandations, avec « identification d’actions et de mesures à prendre à court, moyens et long termes.