adjid Bougherra a marqué de son empreinte, l’histoire de l’EN, avec laquelle il a disputé deux coupes du monde, en Afrique du Sud, en 2010, et au Brésil en 2014. Évoluant actuellement au sein de l’équipe des Émirats arabes unis, Al Fujairah SC, «Bougy» ne manque aucune occasion de venir en Algérie pour prendre part à une bonne action. Ambassadeur de la Copa Coca-Cola, organisée par Coca-Cola Algérie, qui fût une totale réussite, on a profité de sa présence au pays pour l’approcher.
La Copa Coca-Cola suscite chaque année l’engouement des jeunes footballeurs. Qu’en pensez-vous ?
C’est une très bonne chose que d’organiser de telles manifestations sportives pour nos enfants. Cela profite aux jeunes qui ont la passion du football, à qui on donne l’occasion de prendre plaisir et de s’amuser. Les rendre heureux est en soi une véritable satisfaction intérieure. Cela permet aussi la découverte de jeunes talents. Sachez que cela fait partie de mes passions. Ma présence à la Copa Coca-Cola m’a grandement fait plaisir. Cela m’honore aussi que les responsables de la compagnie Coca-Cola Algérie m’ait désigné ambassadeur de la Copa Coca-Cola et je tiens à les en remercier. C’est une bonne occasion pour détecter les jeunes talents. Apporter de la joie et du bonheur au cœur des enfants, cela n’a pas d’égal à mes yeux.
Vous avez affirmé qu’il vous tenait à cœur de lancer votre propre académie de football. Peut-on en savoir plus ?
Tout-à-fait. C’est un projet qui me tient à cœur. Je veux me rendre utile et servir la jeunesse de mon pays. J’ai cette envie de découvrir et d’accompagner de jeunes talents qui s’adonnent au football. Mon rêve est donc de parvenir, à l’avenir, à repérer et à permettre à de jeunes footballeurs de s’épanouir pour ensuite atterrir dans des clubs professionnels européens et en sélection nationale. Cela sera pour moi un sentiment profond de fierté.
L’académie en question est un projet d’avenir ou bien vous comptez le réaliser dans l’immédiat ?
J’avoue que j’ai la volonté de le lancer de suite. J’ai déjà tenté d’en mettre les premières jalons, seulement, je me suis de suite rendu compte, que s’est loin d’être une mince affaire.
Il faut que je trouve de sérieux partenaires et les moyens nécessaires pour réaliser un tel projet. Je ne baisse pas les bras et je crois fermement à la réalisation de ce projet. Vous savez, la formation est la chose la plus importante en toute chose. D’où l’intérêt que je lui accorde tout particulièrement.
On a posé la question au DG de Coca-Cola Algérie, Benaïssa-Tahar, quant à s’associer avec vous pour un tel louable projet ; et à travers sa réponse, il s’est montré ouvert à étudier une telle possibilité…
Notre collaboration s’est avérée fort fructueuse pour la réussite de la Copa Coca-Cola.
On partage des idées communes pour tout ce qui a trait aux jeunes talents et à la formation des jeunes footballeurs. Wahib Benaïssa-Tahar s’est montré ouvert à toute bonne initiative qui abonde dans ce sens. La question mérite à mon sens d’être étudiée. Je ferai, ce qu’il faut, le temps voulu, pour mettre en pratique toutes mes idées par rapport à ce projet, et je suis disposé à une collaboration effective avec toute partie qui se montre intéressée et soucieuse à sa concrétisation. La pâte existe bel et bien en Algérie. Il faut seulement bien la prendre en charge. Voir éclore de jeunes talentueux joueurs ne peux que me combler de bonheur.
Les Algériens adorent le foot. Il suffit seulement de donner les moyens à nos jeunes et de bien les prendre en charge pour les voir réussir une belle carrière.
Combien de temps allez-vous encore jouer encore avant de raccrocher, après avoir mis un terme à votre carrière internationale ?
J’espère encore jouer 3 ou 4 ans. Mon souhait est de finir ma carrière aux Glasgow Rangers. Un club qui m’est cher avec lequel j’ai vécu de super moments de ma carrière. Je compte par la suite me convertir au métier d’entraîneur. D’ailleurs, je vais bientôt passer mes diplômes d’entraîneur, à commencer par ceux qui me permettront d’obtenir la licence CAF C. Je veux réussir ma reconversion. Je procéderais étape par étape. Je ne suis pas pressé. Je veux bien me former avant d’entamer ma nouvelle carrière d’entraineur.
Comment cela se passe-t-il pour vous à Dubaï au sein de votre équipe et dans la vie en général ?
Je me sens très bien aux Émirats arabes unis où la vie est agréable.
Dans mon club, à Al Fujairah, tout se passe très bien. Pour preuve, je viens de prolonger d’une année mon contrat. Même pour le Ramadhan, ça se passe merveilleusement bien du fait aussi que c’est dans un pays musulman ; l’ambiance est spéciale comme dans tous les pays musulmans.
Entretien réalisé par
Mohamed-Amine Azzouz