Le taux de change a atteint un niveau record jamais égalé depuis la mise en circulation de l’euro au début du millénaire.
En effet, au marché informel de la devise, il ne fallait pas moins de 17 000 DA pour avoir 100 euros, hier à Sétif.
Et cela va continuer jusqu’à atteindre 18 000 DA d’ici la fin de l’année, car beaucoup d’Algériens voudront acquérir de la devise pour aller passer les fêtes de fin d’année en Europe.
La rue des Arcades à Sétif est devenue la plaque tournante de ce genre de trafic malgré la vigilance des services de sécurité qui ne cessent d’interpeller ces cambistes afin de faire avorter ces transactions illégales, mais ils reviennent à chaque fois de plus en plus nombreux malgré la saisie de leur argent.
On note ces derniers temps une prolifération des marchés de la devise à Sétif en particulier et en Algérie en général malgré le caractère informel des transactions punies par la loi.
La devise se faisant rare après la fin des vacances des émigrés et le retour de hadjis, fait que pour la première fois le taux de change a atteint un pic record.
Pour remédier à cette situation ubuesque qui risque de faire atteindre le taux de change de l’euro à des cimes vertigineux, dû à l’érosion du dinar, il faut agréer des bureaux de change rattachés aux banques avec un taux officiel pour casser le monopole des ces cambistes, d’un nouveau genre, qui minent l’économie nationale.