L’Algérie célèbre ce 24 février le double anniversaire, d’abord de la création de l’UGTA (Union générale des travailleurs algériens) en 1956, et celui de la nationalisation des hydrocarbures en 1971.
Les festivités officielles du 61ème anniversaire de la création de la Centrale syndicale se déroulent à Djelfa. Une occasion, selon les organisateurs, de rappeler les avancées obtenues à la faveur de la nouvelle Constitution. En effet, le dialogue social Gouvernement-Syndicat-patronat, pour le règlement des conflits est désormais constitutionnalisé, et l’UGTA, avec ses 2,5 millions d’adhérents demeure l’interlocuteur privilégié du gouvernement, et ce, depuis la première bipartite en 1990.
Autre anniversaire célébré ce même jour du 24 Février, et pas des moindres, celui de la nationalisation des hydrocarbures en 1971.
Pour cette occasion, le PDG de la Sonatrach, Amine Mazouzi, est en visite à Hassi Messaoud la ville au 1500 puits d’hydrocarbures et où se déroulent les festivités officielles.
Le premier responsable de la première entreprise algérienne s’enquit de l’état d’avancement de plusieurs projets dont ceux des stations de pompage à Haoudh El-Hamra, une région par laquelle transite plus de 80% des hydrocarbures produits dans le sud du pays. De même qu’il a inspecté le projet de la nouvelle raffinerie d’une capacité de 100 millions de tonnes par an de produits pétroliers qui est en cours de réalisation.
Amine Mazouzi a également rencontré les représentants des travailleurs.
Sur ce volet, et dans un message adressé à la Nation à cette occasion, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a estimé que «l’Etat se doit également d’apporter davantage d’harmonie entre son attachement à préserver le pouvoir d’achat des travailleurs et la prise en charge de la couche démunie, d’une part, et la régulation du marché et la protection des consommateurs de la spéculation, de l’érosion de leurs revenus et de la dégradation de leur niveau de vie», d’autre part.