Des informations ont circulé et ont été relayées par certains médias faisant par de la décision de la Fifa concernant l’affaire de l’ex-sélectionneur espagnol des Verts, Lucas Alcaraz, où il serait question que la Fédération algérienne de football devrait verser 1,3 million d’euros à ce dernier. Soit, lui verser la totalité de son dû durant la période restante de son contrat.
C’est-à-dire, les salaires de deux ans de contrat. Pour rappel, Alcaraz avait été limogé par la FAF en 2017 après une série de résultats en dents de scie, loin de répondre aux attentes de l’instance dirigée par Kheireddine Zetchi, ni à celle d’ailleurs du grand public algérien.
Ce qui a conduit à son éviction et à la résiliation de son contrat de manière unilatérale par la fédération algérienne de football. La FAF a tenu à démentir hier dans un communiqué publié sur son site officiel, cette information dénudée de tout fondement, comme qualifiée par ses soins. ‘’La Fédération algérienne de football (FAF) tient à démentir la Fake news concernant le dossier de l’ex-sélectionneur national Lucas ALCARAZ qui a été, malheureusement, relayée par plusieurs médias, qui se sont empressés de la publier sans prendre la peine de vérifier cela auprès de la fédération ni appuyer leurs écrits par un document probant’’, lit-on sur le dit communiqué.
La FAF a tenu à apporter des précisions par rapport à ce qu’elle a qualifié de Fake news. Tout d’abord, le fait que les décisions rendues par la commission du statut du joueur de la FIFA le 24/09/2019 et notifiées le 04/11/2019 concernant l’ancien sélectionneur national et ses deux adjoints ne sont pas définitives ni contraignantes. Ces décisions font l’objet d’appels toujours en cours auprès du Tribunal Arbitral du sport de Lausanne qui n’a pas rendu sa décision à ce jour.
En droit, toute décision rendue par n’importe quelle juridiction ordinaire ou sportive ne pourra en aucun cas être définitive et revêtue de l’autorité de la chose jugée qu’après épuisement de toutes les voies de recours. Ce n’est pas le cas en l’espèce. Rajoutant que les décisions, concernant l’ancien sélectionneur national et ses deux adjoints, sont rendues en premier ressort et donc susceptibles d’appel. Ce qui est le cas.
Pour l’instance fédérale, à travers son président et les membres de son bureau, ‘’il est triste et navrant qu’à la veille de la célébration de la journée mondiale de la presse, certains médias ont fait fi des principes élémentaires de ce noble métier pour s’empresser à condamner la fédération et, plus grave, laisser libre court à des commentaires acerbes et à des jugements diffamants’’.
La Fédération algérienne de football, a fait par ailleurs savoir que conformément aux récentes dispositions modifiant et complétant l’ordonnance n° 66-156 du 08 juin 1966 portant Code pénal relatives à la criminalisation de la diffusion de Fake news, elle se réserve le droit de déposer plainte devant toutes les juridictions compétentes pour le préjudice moral considérable subi.