A Garoua sans aucun dirigeant

Le vol est prévu à 7h à partir de Constantine à bord d’un avion spécial en association avec le CSC qui prendra la direction d’Abidjan où il doit affronter l’ASEC Mimosas. Pour cette deuxième manche avec les Camerounais du Coton Sport qui n’ont pas divulgué toutes leurs cartes à Sétif, les Ententistes ne seront accompagnés par aucun dirigeant. Ce n’est pas la première fois que le staff dirigeant ententiste fait faux bond à ses joueurs, pointés du doigt au moindre faux pas. L’absence des principaux dirigeants, qui ne sont plus sur la même longueur d’onde, ne laisse pas insensibles les fans qui croisent les doigts. La délégation sera une nouvelle fois conduite par Rachid Djaroudi, le directeur administratif de l’Aigle noir.

Des problèmes d’ordre organisationnels et financiers influent grandement sur la gestion et le rendement du onze sétifien qui marque le pas. Celui-ci n’a pas apprécié la manière de faire de ses employeurs qui excellent dans les deux poids deux mesures. La régularisation de la situation financière de Karaoui, qui avait empoché un bon pactole avant le match aller de la Ligue des champions, n’a pas été du goût de bon nombre de joueurs qui montent au créneau. Une telle démarche a accentué la colère des camarades de Ferahi, déconcentrés. C’est avec un moral amoindri que les Noir et Blanc mettent le cap sur Garoua où ils n’auront pas la tâche facile.

Sachant qu’ils devront non seulement contrer un adversaire ne manquant pas d’arguments à faire valoir mais à résister à la canicule qui avoisinerait les 45° C. Les Ententistes, qui ne seront pas une nouvelle fois au complet, vont devoir composer avec les absences de bon nombre de cadres et pas des moindres. Si Mellouli et Djahnit sont du voyage, alors que Ze-Ondo, Demmou, Benchadi, Madouni, Ghoul et probablement le longiligne Benabderahmane ne seront pas de la partie qui s’annonce compliquée pour les Sétifiens, lesquels auront du mal à préserver le maigre avantage du match aller.