Pour cette édition, le GSP, qui ne s’est pas préparé dans les meilleures conditions, s’est contenté de présenter les plus en forme et a lancé certains espoirs, encadrés par quelques chevronnés tels que Madani, Benyoucef et Lagab. D’ailleurs, c’est ce dernier nommé qui émerge nettement du lot : il a porté le maillot jaune à deux reprises, se présentant comme un véritable concurrent des coureurs des formations les plus huppées, à l’image des teams marocain, italien et même érythréen.
Interrogé par nos soins, Lagab n’a pas manqué de relever la difficulté de l’épreuve : «Le temps ne nous a pas permis de nous préparer convenablement. J’aurais aimé que ce Tour se déroule au mois d’avril, puisque notre saison débute un peu en avance en raison du déroulement ce Grand Tour d’Algérie. Personnellement, je ne me suis pas assez préparé. Malgré cela nous somme sur la bonne voie.» Et le coureur du GSP d’aborder le volet technique : «Pour ce Tour d’Algérie, nous savions bien que les Érythréens ne nous feraient pas de cadeau. Les deux étapes de montagne, dont celle de Blida avec le col de Chréa, étaient garanties pour eux et donc synonymes de maillot jaune. Ma satisfaction, c’est que l’entraîneur a donné des chances aux jeunes, qui nous ont agréablement surpris. Ce Tour d’Algérie me permet aussi de préparer les prochaines échéances mondiales.» «Je tiens à remercier la population de Mouzaïa qui m’a offert à deux reprises le maillot jaune», a conclu Azzedine Lagab.