Selon une récente étude, un budget de sept (7) milliards de dinars a été dégagé pour la restauration et la réhabilitation des vieux immeubles dans plusieurs communes du grand périmètre urbain d’Alger, et ce, dans le cadre de la première étape d’un vaste programme de sécurisation des habitations et de protection du patrimoine architectural, qui ne s’achèvera qu’en 2029. Pour mener à bien ces opérations, 5 milliards Da ont été débloqués par le ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, le reste provenant du budget de wilaya.
Aussi, Alger abrite un grand nombre de bâtiments d’un patrimoine national estimé à plus de 1,9 million de logements construits avant l’indépendance, soit 27% du parc immobilier global évalué à 7,2 millions de logements, selon le ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville. De plus, les experts dans le domaine soulignent que ces immeubles doivent être dotés «d’un carnet de santé et d’entretien».
Un expert, interrogé par l’APS, a expliqué la procédure qui consiste dans en premier temps à faire un travail d’analyse, suivi d’un diagnostic du bâtiment, et enfin établir une fiche qui servira à l’élaboration d’un «carnet de santé de ces structures urbaines, à savoir évaluer la logistique telle que la plomberie, l’électricité, la peinture et enfin les travaux de renouvellement de la boiserie», a-t-il précisé avant l’établissement d’un autre «carnet spécifique qui concernera les besoins en matière d’entretien et de réparation», a-t-il indiqué.