Loin des consécrations depuis son dernier titre continental décroché en 2015 en terre équato-guinéenne, la Côte d’Ivoire abordera cette 34e édition avec l’intention de soulever le trophée devant son public et succéder au Sénégal, sacré champion en 2022 au Cameroun.
Les Ivoiriens, qui ouvriront le bal devant la Guinée-Bissau le 13 janvier au stade olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé, seront appelés à faire le nécessaire et assurer les trois points en attendant le choc contre le Nigeria.
Huitième au classement africain, la mission des Eléphants semble difficile en présence des ténors habitués à jouer les premiers rôles dans chaque édition.
Serge Aurier et ses coéquipiers sont très attendus surtout que le public sportif ivoirien attend avec impatience la troisième étoile sur leur maillot national.
Une édition, qui se présente comme un lourd fardeau sur le dos de l’entraîneur de la Côte d’Ivoire, le Français Jean-Louis Gasset qui sera appelé à atteindre, au moins le dernier carré, objectif fixé par le président de la Fédération ivoirienne de football, Idriss Diallo et son Bureau.
»Gagner la CAN chez soi, c’est très difficile. La côte d’ivoire est huitième au classement des sélections africaines, cela veut dire qu’il y en a sept équipes qui sont potentiellement supérieures. Une fois que l’on a dit ça, il y a effectivement un objectif, celui d’atteindre au moins les demi-finales. Et si ce stade est atteint, alors pourquoi ne pas envisager davantage », a indiqué le président de la fédération Idriss Diallo.
Le duel Côte d’Ivoire – Nigeria, programmé le 18 janvier, sera le choc de la deuxième journée selon les observateurs du football.