L’ancienne «donne» qui prévalait à l’issue d’une journée de championnat, où tout responsable de la fédération ainsi que celui en charge de la commission des arbitres disaient à qui voulait les entendre: «Citez-nous un seul match où il y a eu une grave faute arbitrale ayant changé son cours», à celle ronronnée ces dernières saisons et à chaque fin de semaine «Citez-nous un seul match où il n’y en a pas eu !» N’y a-t-il pas matière à s’interroger ? Surtout quand on sait que des moyens colossaux (financiers et matériels) procurés, ces dernières années, par la FAF et mis à la disposition de la CFA et ses arbitres d’élite, résumés en numéraire (revalorisation conséquente de primes de matchs) et en nature comme moyens de communication entre les arbitres sur le terrain en plus de la désignation de préparateurs physiques à nos «officiels» à l’effet d’améliorer leurs performances physiques ettechniques le jour «J».
Ceci n’a pas garanti ou assuré cette «amélioration» des performances d’ensemble tant attendue et souhaitée par qui de droit et a réellement contrarié les responsables. Il n’est un secret pour personne que l’atelier des «désignations» occupe les gros intérêts et les défauts d’arbitres relevés ces dernières années résultent inéluctablement d’une insuffisance de formation particulièrement dans son segment «psychotechnique». Les responsables de l’arbitrage ont négligé et ignoré, (par respect et vénération à la mémoire de feu Hadj Ahmed Khelifi), le «trésor» légué par celui qui a consacré sa vie de retraité à la recherche et à la réflexion dans le domaine de l’arbitrage et des arbitres, pour essayer de disséquer leur moralité, leurs motivations , leur psychologie, comment forger leur personnalité pour tracer leur destin futur, leur foi en ce qu’ils font, le contexte dur du terrain avec ses «pressions» et comment s’y préparer psychiquement, ce qu’ils attendent de cette «passion», leur expliquer qu’ils peuvent devenir plus connus et respectés que leurs responsables s’ils s’éloignent du clanisme et ne pas rester dépendants des personnes.
Enfin leur expliquer leurs grandes responsabilités ! Peut-être que les vrais raisons d’avoir (sciemment) occulté les réflexions du «cardinal» résident dans l’incapacité de perception de ceux en charge de ce volet fondamental qu’est le grand chantier de la formation des «juges du football». Il est également vrai que ces «thèmes» doivent trouver leur substance dans les commentaires d’un formateur initié à l’analyse de fond sur la formation !
