Le responsable a fait remarquer, dans ce contexte, que le processus de création des micro-entreprises s’est soldé par l’insertion de 2 211 jeunes porteurs de projets dans de multiples créneaux d’activité, à l’instar de l’hydraulique, des prestations de services, l’industrie, l’agriculture et autres. L’interlocuteur a tenu à préciser, à ce propos, que la validation des projets relatifs aux transporteurs a été gelée en 211 en raison de la saturation de l’activité. Une telle mesure, dira-t-il en substance, a été arrêtée afin de prémunir les jeunes promoteurs contre d’éventuels risques liés précisément à la rentabilité de leurs projets.
Abordant les différentes actions initiées par ses services dans le but précis de vulgariser davantage le dispositif de soutien à l’emploi des jeunes, l’invité du forum a fait état de l’organisation de deux universités d’été qui ont permis à la communauté estudiantine de s’imprégner des conditions de création de micro-entreprises et des mesures incitatives y afférentes (avantages fiscaux et parafiscaux, montage financier, accompagnement et suivi, étude technico-économique du projet, etc.).
Le directeur de l’Ansej de Sidi Bel Abbès a souligné que l’opération de vulgarisation du dispositif d’intégration des jeunes dans l’environnement professionnel a été appuyée par la création au siège de l’université Djilali Liabes d’une maison de l’entrepreneuriat qui a pour mission de fournir aux étudiants toutes les explications et informations à même de les éclairer sur les différentes phases de création de micro-entreprises répondant à leurs profils universitaires, et en les orientant vers des opportunités d’investissement dans une variété de créneaux d’activités.
Le responsable a fait savoir, dans la foulée, que l’Ansej de Sidi Bel Abbès compte organiser périodiquement diverses journées d’information en vue de susciter l’engouement des étudiants en leur offrant la possibilité de s’investir dans diverses filières d’activités.
