Avant le choc face à Monaco, mardi en Ligue des champions (20h45), le coach de Manchester City a dit tout le bien qu’il pensait de son futur adversaire, mais aussi de Marcelo Bielsa et du Barça.
Pep Guardiola ne commet jamais l’erreur de sous-estimer ses adversaires. Ce lundi après-midi, en conférence de presse, il a donc fait l’éloge de l’AS Monaco, qu’il affrontera mardi (20h45) à l’Etihad Stadium en huitième de finale aller de la Ligue des champions. «Les Monégasques sont très impressionnants physiquement mais aussi dans la manière dont ils jouent : les latéraux évoluent comme des ailiers, les ailiers comme des milieux offensifs… Au milieu, Fabinho et (Tiémoué) Bakayoko jouent très intelligemment, en apportant régulièrement le danger vers le but adverse. Et devant il y a deux joueurs, Falcao et (Valère) Germain qui sont des vrais tueurs dans la surface… Ce n’est pas un hasard si c’est l’équipe qui marqué le plus de buts en Europe cette saison», a détaillé le Catalan, qui craint notamment les contre-attaques de l’ASM.
«Le niveau est tellement élevé…»
«Quand tu perds le ballon face à eux, le danger vient d’un peu partout, a-t-il poursuivi.
Il faut se méfier du positionnement à la fois de Falcao, Germain, (Bernardo) Silva, Thomas (Lemar), mais aussi des latéraux, (Djibril) Sidibé et (Benjamin) Mendy qui montent souvent. Lors du match Monaco – Tottenham (2-1, le 22 novembre), le premier but des Monégasques avait d’ailleurs été marqué par un latéral (Sibidé), qui avait repris un centre de l’autre latéral (Mendy), une situation très peu fréquente.»
Après avoir dit son plaisir de revoir Marcelo Bielsa sur un banc, celui de Lille, la saison prochaine, il a pris le soin de défendre son ancienne équipe, Barcelone, largement battue par le PSG au Parc des Princes la semaine dernière (4-0) : « Pour moi Barcelone reste aujourd’hui la meilleure équipe du monde. Quand elle joue à son vrai niveau, personne ne peut rivaliser. Certes, elle a perdu à Paris, mais en huitièmes de finale de Ligue des champions, le niveau est tellement élevé que tout le monde peut battre tout le monde… Tous les joueurs doivent faire preuve d’une concentration maximale et il suffit de commettre quelques petites erreurs pour perdre un match.» De manière sibylline, cette dernière phrase s’adressait d’ailleurs peut-être moins aux Barcelonais qu’à ses propres joueurs, en vue du match de demain.
