La tension monte autour des verts, Halilhodzic au bord de la crise de nerfs

Depuis l’arrivée de l’EN au Brésil, le sélectionneur des Verts, Vahid Halilhodzic, n’est plus du tout dans son assiette.

Pour preuve, subitement ses rapports avec tout le monde, ou presque, ont changé de manière très excessive, notamment à l’égard des médias algériens, présents depuis quelques jours à Sorocaba, et qui viennent de subir un véritable affront et une fin de non-recevoir de la part du technicien franco-bosnien. Même avec ses joueurs, Vahid Halilhodzic a complètement changé de ton comme si quelque part, l’actuel sélectionneur des Verts vit très mal cette période qui précède de trois jours désormais, l’entrée en lice de l’EN face à la Belgique.

Arborant de plus en plus un comportement très désagréable, Vahid Halilhodzic qui voue un mépris total à la presse sportive algérienne, se montre désormais sous un visage qui contraste complètement avec l’atmosphère que les joueurs de l’EN entretiennent entre eux, à l’approche du jour J. Est-ce le fait d’avoir finalement compris qu’il ne sera plus du tout le sélectionneur de l’EN, une fois que le Mondial s’achèvera le 13 juillet prochain, ou bien le fait qu’il ne soit plus du tout sur la même longueur d’ondes que Mohamed Raouraoua, et qui serait derrière ce changement d’humeur brutal de l’actuel patron technique des Verts? A force de vouloir imposer à tout prix à tout le monde autour de lui, et à tout ce qui gravite autour de l’EN, sa manière de gérer les Verts, on voit bien que Vahid Halilhodzic est devenu un piètre communicateur, malgré ses talents avérés de fin technicien. Un sélectionneur qui fait preuve d’un manque de tact en snobant carrément les médias algériens, relève aujourd’hui d’un comportement indigne et est perçu comme une indignation sans précédent, notamment au cours d’un événement de la dimension d’une Coupe du monde. En sa qualité de sélectionneur national, Vahid Halilhodzic est soumis à des règles d’usage bien définies depuis toujours par la FIFA. Interdire aux joueurs de l’EN de se présenter à la zone mixte, retenue auparavant sur la feuille de route de la FAF, conformément aux règlements d’usage prévus à cet effet par la Fédération internationale de football, via sa commission en charge du volet médias,, s’apparente aujourd’hui, ni plus ni moins à une énième provocation de la part de Vahid Halilhodzic. Autant jusqu’ici, nous n’avons pas cessé de mettre en valeur les qualités du technicien franco-bosnien, et grâce auxquelles les Verts ont pris une dimension supérieure, autant les derniers comportements en date de Vahid Halilhodzic sont très mal venus pour les Verts, en marge du Mondial brésilien. Si Halilhodzic vit très mal actuellement sa fonction de sélectionneur de l’EN, il est clair que c’est bien à cause de son ego qui craint de subir un terrible échec avec les Verts. Le fait d’être pratiquement au bord de la crise de nerfs, et de s’en

prendre de manière inhabituelle sur un ton menaçant, même à certains capés de l’EN, il y a de quoi se poser beaucoup de questions aujourd’hui, et que nous n’aurions jamais envisagées auparavant. Depuis son fameux violent accrochage verbal avec les médias algériens qui étaient présents en Afrique du Sud pour couvrir la CAN 2013, le fossé s’est inexorablement creusé entre Vahid Halilhodzic et la presse sportive nationale. Un terrible échec en la matière que la FAF n’a jamais su solutionner à ce jour à son niveau, et que Raouraoua va devoir assumer en tant que premier employeur du technicien franco-bosnien. A trop vouloir prendre les gens de haut, coach Vahid fait preuve d’un comportement qui défie ses moindres devoirs envers notre Equipe nationale. Les Verts ne sont pas la propriété exclusive du Franco-Bosnien Vahid Halilhodzic, car les Verts ont des devoirs envers tous les Algériens, sans exception.