M. Lacarne s’est servi d’un data show pour faire son exposé sur l’arbitrage. Il a été interpellé par un confrère : «Monsieur Lacarne, nous sommes des journalistes, pas des arbitres.» La remarque ne lui a pas plu et il a failli quitter la salle. Le conférencier a vite compris que l’assistance n’allait pas le caresser dans le sens du poil. «Je suis venu pour faire un exposé sur l’arbitrage et ensuite vous me poserez les questions que vous voudrez et je répondrai à celle que j’estime utiles», a-t-il répliqué. Les présents ont refusé ce débat, estimant qu’une conférence de presse appartient aux journalistes et non pas à l’invité. Il a fallu l’intervention de l’organisateur pour que les débats reprennent. Les menaces de l’orateur ont encore une fois failli être exécutées, suite à une question d’un confrère qui demandait pourquoi les arbitres de l’Ouest émergent par rapport à ceux d’autres régions.
Lacarne répond laconiquement : «Eh bien c’est simple : les autres ligues ne travaillent pas assez sur la formation…» Quant à ses relations avec le président de la LNF, Mahfoud Kerbadj, qui se sont détériorées, le président de la CFA nie totalement l’information : «Je n’ai rien à voir avec lui, je nie en bloc ce qui se dit sur notre relation.» Les questions liées à la suspension de certains arbitres internationaux ont été également au centre de cette conférence. Même s’il assume et confirme être derrière la suspension de Houasnia et Bichirène, il n’en demeure pas moins qu’il n’a pas été explicite. «Oui, c’est moi qui les ai suspendus», a-t-il dit en substance, sans parvenir à convaincre l’assistance sur les raisons d’envoyer Bichirène au stage du Caire. Harcelé de partout, le conférencier n’a pu tenir et a fini par quitter la salle en catimini, laissant l’assistance sur sa faim.