Grâce à des résultats solides, positifs et croissants à tous les niveaux, LaLiga a atteint les meilleurs résultats de toute son histoire.
D’après le dernier rapport économique et financier du football professionnel espagnol, concernant la dernière saison terminée (2017-2018), les clubs de LaLiga ont enregistré des revenus qui s’élèvent à 4 479 M€, soit une croissance de 20,6 % par rapport à la saison précédente.
Il s’agit de la plus forte variation positive annuelle atteinte ces dernières années, ce qui est remarquable puisqu’elle a lieu après plusieurs exercices de croissance ininterrompue à un taux à deux chiffres et qu’elle nous situe également au point intermédiaire du triennat audiovisuel du marché national (et, par extension, sans saut de niveau ni discontinuité).
Le résultat brut d’exploitation (EBITDA) de LaLiga s’élève à 945 M€ (+20,7 %), le résultat opérationnel (EBIT) se situe à 325 M€ (+11,4 %) et le résultat net de l’exercice a atteint 189 M€ (+6,7 %). En définitive, LaLiga a obtenu des résultats solides, positifs et croissants à tous les niveaux, atteignant ainsi les meilleurs résultats de son histoire.
La saison 2017-18 a été surprenante du fait de l’émergence sur la scène de deux nouveaux moteurs de croissance de LaLiga : les revenus commerciaux et les revenus de transferts, qui ont relégué au second plan les revenus de retransmission en tant que moteurs de la croissance annuelle.
En ce qui concerne les revenus de commercialisation (hors revenus publicitaires), l’augmentation annuelle a atteint 34,1 %, élevant le chiffre d’affaires à 838 M€, ce qui indique que les clubs espagnols sont de plus en plus attractifs pour les sponsors.
En ce qui concerne les revenus provenant du transfert des joueurs (c’est-à-dire le prix de vente), l’augmentation annuelle de 104,3 % a permis de doubler le chiffre d’affaires en une seule année, atteignant un chiffre impressionnant de 1 018 M€, ce qui prouve la grande capacité de création de valeur sportive des clubs et des SAD espagnols.
Les revenus audiovisuels distribués aux clubs ont néanmoins dépassé le chiffre de 1,5 M€ pour la première fois et la facturation audiovisuelle reviendra au premier plan pour la saison 2019-20, en raison du nouveau cycle audiovisuel négocié sur le marché national et des accords internationaux passés.
Il convient de souligner que ces résultats ont été obtenus dans un contexte d’augmentation des dépenses d’exploitation (OPEX) et d’investissement (CAPEX).
Les OPEX (3 169 M€) ont connu une hausse de 18,7 % en 2017-18, notamment dû à l’augmentation des dépenses de personnel sportif, qui représentent un effort en matière de talent et une source potentielle de revenus pour LaLiga à moyen terme, tant par la rotation – transferts – des joueurs que par l’augmentation du potentiel sportif et de l’attractivité globale de la compétition.
C’est aussi le cas des CAPEX bruts en infrastructures et en joueurs (1 341 M€), avec un taux annuel de 11,8 %.
Il s’agit sans aucun doute de niveaux de dépenses et d’investissements considérables, mais c’est aussi la meilleure garantie pour le maintien de la capacité de LaLiga dans le secteur sportif et de son attractivité à moyen et long terme.
LaLiga a obtenu ces résultats tout en réduisant son niveau d’endettement. Le ratio de dette financière nette entre l’EBITDA de la compétition s’est situé à 0,9x, le plus bas jamais enregistré.
Il convient également de souligner que LaLiga 1|2|3 contribue de plus en plus non seulement aux revenus de LaLiga dans son ensemble, mais aussi aux résultats (tous les indicateurs sont déjà positifs et en croissance) et à la génération de cash flow et de valeur de l’activité.
De même, les deux groupements spéciaux que nous gérons au sein de l’Association, LaLiga Neteada et LaLiga Santander Neteada, qui excluent les deux plus grands clubs, convergent de manière accélérée vers l’ensemble de LaLiga et LaLiga Santander respectivement. Par ailleurs, en termes relatifs, certains indices ou ratios sont même meilleurs. Cette réalité est révélatrice d’une activité de mieux en mieux répartie et plus durable à long terme.
Tout cela a permis d’obtenir un retour sur investissement (ROIC) de 12,3 % (15,1 % ajusté) pour la saison 2017-18, soit six dixièmes de plus que la saison précédente et, en tout état de cause, un niveau nettement supérieur à celui des autres compétitions de référence.
Pour terminer, mentionnons que LaLiga destine environ 2,0 % de son chiffre d’affaires à des projets de responsabilité sociale des entreprises (RSE), un montant nettement supérieur à celui que destinent la plupart des entreprises et des industries du secteur. Cela nous permet de développer des initiatives pionnières, mentionnées dans le Rapport, qui nous tiennent à cœur et nous stimulent, et dont nous sommes très fiers.
De plus, les clubs de LaLiga créent une industrie du football professionnel qui génère un impact sur l’activité économique équivalent à 1,37 % du PIB national et emploie directement ou indirectement près de 185 000 personnes (0,98 % de la population active moyenne en Espagne au cours de la dernière année). À cela s’ajoutent plus de 4 000 millions d’euros dont l’impôt est versé dans lescaisses de l’État.