Ses murs sont plus que lézardés. D’après les parents qui se sont rapprochés de nos bureaux, les fissures perturbent non seulement la scolarité des enfants indisposés par le bruit émanant de l’autre salle, mais menacent la vie des occupants des lieux, qui peinent à suivre les cours et travaillent dans des conditions difficiles et dangereuses à la fois. «Les nombreuses correspondances du directeur de l’école n’ont pas abouti. Et puisque la commune, propriétaire de l’établissement, n’a pas donné suite, nous sommes obligés de prendre le taureau par les cornes, car la vie de nos enfants et de leurs enseignants est en péril. Nous sollicitons les colonnes d’El Watan pour attirer l’attention des autorités locales sur cet état de fait.
Nous espérons que le nécessaire sera fait, rien que pour écarter le danger qui plane sur les écoliers», déclarent des parents qui s’expliquent mal la manière de faire de l’APC devant, nous dit-on, en urgence mettre les bouchées doubles pour réhabiliter plus de 50 autres écoles se trouvant dans la même situation. Pour connaître la position de la municipalité, nous avons pris attache avec un membre
de l’exécutif communal qui a bien voulu nous répondre sous le sceau de l’anonymat: «Le problème de l’école Saïd Maamèche
n’est pas un cas isolé, sachant que de nombreuses autres du cycle primaire se trouvent dans la même situation. Celle-ci est prise
en charge par la commune devant composer avec les lenteurs bureaucratiques, notamment les organes de contrôle qui mettent du temps pour donner leur feu vert. Une telle approche pénalise la commune.»