Les quelques 2500 souscripteurs qui, en 2001 et 2002, avaient adressé des demandes pour bénéficier d’une habitation proposée par l’Agence nationale d’amélioration et de développement du logement (AADL), ont vu leurs dossiers transférés vers la formule du LPP. Si leurs nouveaux salaires ne leurs permettent plus de rester dans la formules AADL, le logement LPP, aussi, inaccessible, pour ces souscripteurs.
Portrait d’un souscripteur, par Lotfi Sid de la Radio Chaine 3
«Nous avons été victimes de l’augmentation des salaires», a indiqué l’un des représentants de ces souscripteurs. «Le plus terrible, poursuit-il, furieux, c’est que l’on nous annonce cette décision à la toute dernière minute ». Tahar explique que le dépôt de sa demande de logement, s’est effectué en 2001. « Or, argumente-t-il, les augmentations de salaires ont débuté en 2010 ».
«Combien de personnes ont pu mettre de l’argent de coté, depuis lors, pour pouvoir répondre aux sollicitations de l’ENPI qui nous réclame un premier versement d’1 millions de dinars pour prétendre à un logement LPP ? » s’interroge encore ce souscripteur malheureux.
Pour lui, dans le cas où les prix d’accès au LPP ne sont pas révisés, il n’aurait plus alors qu’à se désister. « Tout comme ceux qui comme moi se sont tournés, au départ, vers la formule AADL, je ne sais plus à quel saint me vouer », déclare-t-il avec amertume.