Alors que des clubs espagnols, dont le FC Séville, sont notamment attentifs à son cas, le natif de Colmar va-t-il finir par rejoindre une grosse écurie européenne?
Le millieu de terrain algérien de Montpellier, Ryad Boudebouz, dispose d’un bon de sortie pour le mercato d’été, mais l’ancien joueur de Sochaux et de Bastia ne connaît pas encore sa future destination. Sous contrat jusqu’en juin 2019 avec Montpellier, le milieu de terrain offensif international algérien Ryad Boudebouz (27 ans) n’est pas encore fixé sur son avenir. «J’ai un bon de sortie, mais on ne sait jamais de quoi demain sera fait», explique l’ancien joueur de Sochaux et de Bastia dans un entretien accordé à L’Equipe. «Aujourd’hui, je ne me dis pas: il faut que je parte. Quoi qu’il arrive, je garde le sourire. (…) Pour l’instant, dans ma tête, il est juste hors de question que je parte en laissant le club en L2. À Montpellier comme à Bastia, les gens ont toujours tout fait pour que je sois au top. J’ai envie de leur rendre ça, qu’ils gardent une bonne image de moi.» Désireux de connaître la Ligue des Champions, Ryad Boudebouz a aussi des envies en termes de jeu. «Moi, j’ai envie d’aller dans un club où ça joue au ballon, comme c’est le cas aujourd’hui à Montpellier avec M.Gasset, déclare le Fennec, qui est apparemment estimé aux alentours de 15 millions d’euros par sa direction. Après, tous les joueurs sont des rêveurs: on a tous envie de jouer là-haut. On verra bien. Si, à la fin de ma carrière, j’ai un regret, ce sera de ne pas être allé là où j’aurais pu. Je sais que je n’ai pas encore tout montré. J’ai envie d’exploser totalement.» Alors que des clubs espagnols, dont le FC Séville, sont notamment attentifs à son cas, le natif de Colmar va-t-il finir par rejoindre une grosse écurie européenne? «Déjà, on verra si un gros club se présente. Le foot est parfois bizarre: vous pouvez réaliser une grosse saison et, à l’arrivée, vous êtes déçu parce que les clubs que vous espérez ne viennent pas. Plus jeune, on m’a vendu du rêve, ça m’a servi d’expérience, j’ai appris à être méfiant.
C’est un milieu où il y a beaucoup de beaux parleurs. Tant qu’il n’y a rien de concret… (…) Je ne néglige rien, même pas la Ligue 1.»