En cause : des forts risques d’infection de la peau (jusqu’à 1 enfant sur 5 ) et de propagation des microbes. En effet, « les microbes se saisissent de cette opportunité pour s’infiltrer dans le corps de l’enfant« , rappelle Arnaud Fernandez. Les risques pour loulou ? Entres autres, de contracter un staphylocoque ou un streptocoque, une septicémie, un abcès local ou encore une infection du cartilage (autrement baptisée « Chondrite »). L’autre complication est d’origine virale et s’explique notamment par le manque d’hygiène du matériel utilisé par certains professionnels. Ainsi, l’appareil à percer peut causer des herpès, des hépatites, types B et C et D mais aussi – dans des cas beaucoup plus rares – le HIV. « Le risque viral est réel et ne doit absolument pas être pris à la légère, » insiste notre spécialiste. Et de préciser un chiffre sans équivoque : « il y a 2,5 fois plus de chances de contracter l’hépatite B lors d’un piercing du lobe de l’oreille, surtout avant les 3 mois de l’enfant, quand ce dernier n’a pas été réalisé par un médecin