« Chaque commune du pays a été dotée de deux magistrats, chargé pour le premier de présider la Commission de supervision de l’élection de l’Assemblée populaire communale (APC), et de la Commission de l’élection des membres de l’Assemblée populaire de wilaya (APW) pour le second, tandis que quatre autres magistrats ont été désignés pour composer la Commission de supervision des élections de chaque wilaya », a-t-il expliqué, à l’ouverture d’une rencontre régionale sur le « Rôle des Commissions électorales communales et de wilayas et des tribunaux administratifs ».
Il a ajouté que la mise en place, pour la première fois, de ce dispositif de contrôle, édicté par la loi organique portant régime électoral, vise à « garantir la fiabilité des résultats des élections » tout en assurant « le bon déroulement et la transparence de la totalité du processus électoral ».
Ce contrôle judiciaire confère « transparence et crédibilité » à ces élections, a souligné M. Amara.
A cet égard, il a relevé l’opportunité offerte, pour chaque électeur, par la loi organique portant régime électoral, d’introduire une « objection » ou « protestation » au niveau du bureau où il a exprimé son vote, qui sera enregistrée dans le rapport de dépouillement des voix, pour que le tribunal administratif puisse se prononcer à son sujet dans un délai de 10 jours.
Cette manifestation s’inscrit dans le cadre de la tenue d’une série de 10 rencontres similaires, programmées par le ministère de la Justice, pour « informer les concernés, sur les nouvelles dispositions de la loi organique portant régime électoral ».
Plusieurs magistrats, présidents et membres des commissions électorales locales des wilayas de Boumerdes, Tizi-Ouzou et Bouira prennent part à cette rencontre régionale, aux cotés des présidents et procureurs généraux des cours des wilayas participantes, ainsi que des directeurs de la Réglementation et des Affaires générales(DRAG) de ces wilayas.