Marca affirme que Zinédine Zidane prolongera dans les semaines à venir son aventure avec le Real Madrid jusqu’en 2020. Convaincu par les performances de son club, Florentino Pérez n’attendrait plus que la signature du Français pour valider l’opération. L’entraîneur des Merengue, lui, voudrait patienter jusqu’à la fin de la saison pour s’exécuter. Zinédine Zidane va lier son avenir à celui du Real Madrid. Un contrat courant jusqu’au 30 juin 2020 est prêt. Et il ne manque plus que la signature du Français pour valider définitivement la prolongation. C’est du moins ce qu’a affirmé Marca hier, qui en fait même sa Une. Selon le quotidien espagnol, il ne plane aucun doute sur le fait que l’actuel entraîneur de la Maison Blanche restera en poste l’année prochaine. L’ancien meneur de jeu des Bleus n’aurait toutefois pas l’intention de prolonger tant que l’issue de la saison n’est pas connue.
Le Real Madrid est encore en course en Liga et en Ligue des champions, après sa qualification en demi-finale mercredi face à l’Atlético (3-0, 1-2). Reste que ces titres, bien que possibles dans les deux cas, sont loin d’être acquis. Et que Zidane n’envisagerait pas d’apposer sa signature sans avoir remporté au moins l’un des trophées. A l’évidence, le Real Madrid ferait le bon choix en prolongeant de deux ans le bail de Zinédine Zidane. L’entraîneur français a prouvé cette saison qu’il était bien plus qu’un intérimaire chanceux. Atteindre à deux reprises la finale de la Ligue des champions est une performance rare. Parvenir à enchaîner 40 matches sans défaite aussi. Florentino Pérez le sait. Tout comme il a forcément conscience du fait que l’élève de Carlo Ancelotti possède l’entière confiance de son vestiaire. Une confiance que peu ont réussi à obtenir sur le long terme ces dernières années. L’élimination du Bayern Munich en Ligue des champions a en plus permis à ZZ de montrer qu’il détenait de réelles compétences sur le plan tactique. Ce dont ses détracteurs doutaient encore.
Le président de la Maison Blanche n’a donc aucune raison de se séparer de celui qui a remporté une Ligue des champions, une Supercoupe d’Europe et un Mondial des clubs. Le tout, en 17 mois.
