Un match où l’on retiendra de positif que l’excellente performance du CS Constantine qui a coupé court à la rumeur faisant état que les Sanafir allaient « vendre » le match au CRBAF. C’est peut-être la première raison qui a poussé les fans de Aïn Fakroun à réagir violemment en voyant leur team mené au score. Il faut dire que la rencontre a été marquée par de nombreux incidents. L’arbitre Halalechi et ses deux assistants, Azerine et Badache, ont passé une sale soirée. Les nombreux dirigeants du CRBAF qui se trouvaient sur la main courante n’ont pas facilité la tâche aux hommes en noir. Et avec une telle désorganisation au stade Demane Debih, on peut dire que le pire a été évité de justesse.
C’est à la mi-temps que les choses ont pris une mauvaise tournure, avec les provocations à l’encontre du président du CSC, Bentobal, et ses collaborateurs sous une pluie des pierres et divers projectiles que les joueurs constantinois ont reçus. Le constat est là, le stade de Aïn M’lila est un vrai danger pour les équipes visiteuses, l’USMH et le MCA ont vécu une situation similaire. Même les journalistes ont fait face à des moments pénibles. Pour éviter le pire, ils ont quitté pour la plupart le stade à la fin du premier half. Le deuxième but de Boulemdaïs en début de seconde période n’a fait que compliquer les choses.
Frustrés par ce scénario et la défaite certaine de leur équipe, les Fakrounis ont déversé leur colère sur tout ce qui est constantinois. Ils ont envahi le terrain et obligé l’arbitre à arrêter la partie durant près d’une demi-heure. Boulemdaïs, Sameur ainsi que deux autres supporters ont payé le prix fort de la colère des Tortues, en quittant le stade avec de graves blessures. Selon les dernières informations, le referee Halalechi ainsi que la direction du CSC ont établi des rapports accablant le CRBAF, un récidiviste, qui risque de très lourdes sanctions à la mesure des graves incidents ayant émaillé le derby de l’Est.