Comme vous le savez, Samsung a présenté il y a dix jours le Galaxy S8 et le Galaxy S8+. Deux smartphones avec des écrans incurvés et de très fines bordures. Si fines que les dalles ne mesurent plus 5,1 pouces et 5,5 pouces, mais 5,8 et 8,2 pouces. Une augmentation considérable de la surface tactile, mais pas forcément de l’encombrement du mobile, puisque les dimensions des deux téléphones sont relativement comparables à leurs prédécesseurs. Cette tendance se retrouve presque unanimement chez tous les fabricants : Xiaomi, LG, HTC et certainement bientôt Apple avec la version « anniversaire » de l’iPhone (celle dotée d’un écran OLED).
À l’intérieur de ces mobiles, vous rertrouvez une configuration haut de gamme solide : écran QHD+ Super AMOLED, chipset octo-core premium, 4 Go de RAM, 64 Go de stockage (extensibles), batterie de 3000 ou 3500 mAh compatible charge rapide, capteur photo 12 mégapixels stabilisé, webcam 8 mégapixels, châssis métallique étanche, lecteur d’empreinte rétinienne et digitale, etc. Les Galaxy S8 et S8+ sont particulièrement fournis. Et, comme le Galaxy S7 et S7 Edge, les deux flagships n’intègrent pas le même chipset selon les pays : Snapdragon 835 aux États-Unis, Exynos 8895 dans le reste du monde. Selon les benchmarks, les performances des deux versions semblent relativement proches.
Il semble cependant qu’une autre différence est à noter. Et celle-ci est beaucoup plus impactante pour l’usager. Selon le quotidien électronique coréen ET News, une version améliorée du Galaxy S8+ serait prévue. Elle disposerait de 6 Go de mémoire vive au lieu de 4 Go. Et son espace de stockage serait multiplié par deux, pour atteindre les 128 Go. Cette version serait commercialisée en Asie uniquement (au moins en Corée et certainement en Chine). Elle serait vendue uniquement en noir. Et elle serait accompagnée du dock DeX (qui permet de transformer le smartphone en PC de bureau). Son prix : 1,155 million de yuans, soit 960 euros.
Pourquoi la reserver à l’Asie ?
Il y a quelque chose de troublant avec cette information : nous étions étonnés que Samsung ne profite pas de la nouvelle génération de Galaxy Sx pour implémenter 6 Go de mémoire vive. Car 4 Go, avec Touchwiz, Bixby, Android Nougat, les prises de vue en 4K ou encore la réalité virtuelle, la RAM sera rapidement consommée. Ce qui aura automatiquement une incidence sur la fluidité du système. Une fluidité que les consommateurs occidentaux auraient tout autant appréciée que les Asiatiques.
Alors pourquoi la réserver à l’Asie ? Et même si cela provoque un surcout pour le consommateur européen ou américain, il est évident que certains seraient prêts à payer le prix pour cela. Nous comprenons que Samsung souhaite améliorer son flagship dans les pays où il doit à tout prix (re)conquérir le coeur des utilisateurs, comme la Chine ou la Corée. Mais n’y en a-t-il pas aussi dans d’autres régions du monde ?
