Effectivement, la direction du stade a consciencieusement et méticuleusement tout fait pour répondre positivement aux exigences de la commission. Après deux bonnes heures d’inspection, Noureddine Boulefaat et son adjoint sont repartis satisfaits, tout comme les représentants de la Sûreté urbaine et de la Protection civile qui ont signé le quitus favorable.
Reste maintenant à la commission fédérale de la LFP de se prononcer, après étude de toutes les pièces et rapports contenus dans le dossier du stade Ismaïl Makhlouf de Larbaâ que lui transmettra M. Boulefaat.
Interrogé en marge de cette énième inspection sur les chances d’homologation de cette enceinte, fermée depuis deux saisons pour travaux, M. Boulefaat répond : «C’est la troisième fois que nous inspectons ce stade en prévision de son homologation. Nous avons émis des réserves techniques et nous avons constaté que celles-ci ont été laborieusement prises en considération par la direction du stade et les autorités locales. Aujourd’hui, je pense que toutes les contraintes sont levées et il est de notre ressort de présenter le dossier à la commission fédérale, seule habilitée à trancher. C’est un joli stade, exigu certes pour la population de Larbaâ, mais qui mérite franchement une attention particulière des autorités locales et régionales.»Le stade est d’une capacité de 3000 places assises mais il reste largement de la place pour installer des tribunes métalliques lors des rencontres, comme c’est le cas du stade d’El Harrach.
En somme, tout concorde pour dire que le stade Ismaïl Makhlouf est sur le point d’être homologué, au grand bonheur des fans du RCA qui n’auront plus à faire le déplacement à Blida pour supporter leur équipe. Au cas où le stade obtient l’aval de la commission fédérale, le RCA aura à recevoir trois équipes — la JSK, le MCEE et le CRBAF — avant de clore sa première saison en Ligue 1. Pour l’heure, toute la population sportive de Larbaâ retient son souffle et croise les doigts dans l’espoir de revoir son équipe favorite revenir au bercail après une absence de deux longues années. Est-ce la fin du calvaire ? A la commission fédérale de se prononcer.
