Les manifestations se sont ébranlées par la suite pour sillonner les différentes artères de la capitale dans un climat serein et en présence d’un dispositif sécuritaire renforcé pour la circonstance.
Les manifestants, drapés de l’emblème national et brandissant des banderoles, réclament le départ de tous les symboles du système politique, le jugement de tous ceux qui sont impliqués dans des affaires de corruption, tout en exprimant leur attachement à l’unité nationale et réaffirmant que « la souveraineté appartient exclusivement au peuple ».
Les manifestants ont également revendiqué plus de démocratie, d’autant plus que ce 11ème vendredi coïncide avec la Journée mondiale de la liberté de la presse.
Les marches de ce vendredi interviennent aussi un mois après la démission du président de la République Abdelaziz Bouteflika et la comparution des hommes d’affaires et des responsables devant la justice dans des affaires liées à la corruption, dilapidation de deniers publics et de privilèges indus.