Le basculement à une CAN quadriennale, la revalorisation du budget des fédérations sont entre autres promesses de campagne que le nouveau président de la CAF entend tenir incessamment.
«Il y a eu des efforts entrepris pendant 29 ans, c’est vrai. Mais il reste beaucoup à faire face aux changements dans le management international.» dixit Ahmad Ahmad. Dans la mosaïque de ces multiples chantiers que le nouveau patron de la CAF compte engager au sein de l’institution figurent en bonne place les réformes budgétaires «on va déjà procéder à une modification du budget de la CAF de cette année, lors du congrès de Bahreïn. On va redistribuer 100.000 dollars (soit 60.000.000 Fcfa, Ndlr) par fédération sur les ressources allouées par la FIFA».
La biennale du football africain pourrait désormais se disputer après quatre ans avec un plus grand nombre d’équipes en lice. «Si la majorité est favorable», de la position de cette majorité dépendra également la modification de la périodicité de ce tournoi qui de l’avis du Malgache se tiendrait mieux au second semestre de l’année car «certaines parties du continent, notamment dans le Sud comme à Madagascar, vous ne pouvez pas jouer en janvier ou février en raison des pluies torrentielles. Mais dans d’autres parties du continent, ils n’ont pas ce problème (..)» Relativement au nombre des places attribuées à l’Afrique pour le Mondial 2026, le président de la CAF a déclaré: «Oui, neuf places sont acquises. Mais on peut dire 9,5 places puisqu’un pays africain passera par un barrage face à une autre équipe d’une autre confédération pour obtenir son ticket pour la Coupe du monde. C’est une grande évolution.»
Il a tout de même relevé que c’est à la suite d’un audit qu’il va commanditer, comme il est d’usage dans les grandes organisations, pour mettre la lumière sur l’état des lieux de l’institution qu’il aura à gérer que l’application de ces nombreuses réformes pourra être entamée. Rappelons qu’Ahmad Ahmad a pris les rênes de la Confédération africaine de football le 16 mars 2017 à l’issue de l’élection qui l’opposait au Camerounais Issa Hayatou.