L’affaire de corruption dans le football belge impliquant principalement des joueurs et des entraîneurs dont l’actuel sélectionneur du Burkina Faso Paul Put a terni l’image de la discipline, a indiqué l’Union belge de football (UB).
« Le football, c’est laisser rêver les gens. Et tout commence avec l’honnêteté et l’intégrité. Falsifier des matches, des résultats, c’est porter atteinte au football de ces tout petits qui veulent devenir footballeurs, de tous ces supporters pour qui le jour du match est un moment très important de la semaine. Or, en 2005, les fondements du football ont été gravement atteints », a regretté ce lundi Maître Elisabetts Matthys lors de sa plaidoirie devant le tribunal correctionnel de Bruxelles.
Maître Elisabetts Matthys représente l’Union belge de football (UB), qui s’est portée partie civile dans le cadre du procès de la fraude dans le monde du football belge entre 2004 et 2006.
« Le scandale a porté atteinte à l’image et à la crédibilité du football belge au niveau national mais également international », a renchéri le représentant de la fédération belge de football.
L’enquête a révélé que des montants importants étaient misés sur le championnat belge depuis la Chine, alimentant les réseaux criminels impliqués dans les paris sportifs.
L’Union belge a demandé 25.000 euros de dommages à l’homme d’affaires chinois, Zheyun Ye qui avait acheté plusieurs matches de la compétition belge, 15.000 euros au duo d’entraîneurs du Lierse Paul Put et Patrick Deman, et 1.500 euros par match aux prévenus qui se sont rendus coupable de corruption active ou passive.
La Belgique est qualifiée au mondial brésilien après 12 ans d’absence. Les Diables Rouges évolueront dans le groupe H avec l’Algérie, la Russie et la Corée du Sud.