En plus des tragédies incommensurables qu’ils provoquent au sein des familles Algériennes, les accidents de la route font perdre au pays plus de plus de 100 milliards DA chaque année.
Le ministre des transports, Amar Ghoul, a qui l’on doit ce chiffre, a signalé, hier, que durant l’année 2013, ce sont 4.540 personnes qui ont perdu la vie dans ces sinistres et que 69.582 autres ont été blessés dans les 42.864 accidents signalés durant cette période à travers le pays.
Intervenant lors d’une journée d’études consacrée à l’ « Enrichissement de la politique nationale de sécurité routière », le ministre a annoncé que dans le souci d’endiguer cette spirale meurtrière il allait présenter au gouvernement un « Plan national de sécurité routière ».
Il a expliqué que celui-ci englobe divers aspects, dont celui concernant l’ouverture de branches locales du Centre national de prévention routière « dans le cadre de la redynamisation de ses relations avec les parties sécuritaires ».
Ce plan prévoit des mesures coercitives pouvant aller jusqu’à l’emprisonnement à l’encontre des contrevenants au code de la route, de même que des mesures incitatives destinées à encourager les citoyens à recourir aux transports en commun, pour alléger la surcharge pesant sur les routes compte, « d’autant que le parc automobile, en constante augmentation, compte actuellement quelque 8 millions de véhicules ».
A propos de la nouvelle politique routière préconisée M. Ghoul a estimé que la situation actuelle nécessitait des solutions « urgentes, profondes et durables », impliquant tous les acteurs de divers secteurs.