La décision du FFS de ne pas participer à l’élection présidentielle du 17 avril et de ne pas la boycotter dénote une « sage » position, a soutenu M. Betatache qui s’exprimait à l’occasion du 27ème anniversaire de l’assassinat de l’avocat et militant du parti Ali Mecili (7 avril 1987) considérant que que les résultats du scrutin « sont connus d’avance ».
« Le parti refuse de participer à cette mise en scène dont les résultats sont connus d’avance », a-t-il martelé.
La position du FFS « reflète l’opinion publique qui ne s’est pas inscrite à cette échéance ». Tout un chacun sait que ses résultats « sont connus d’avance » et qu’il « faut militer davantage pour parvenir à un scrutin honnête et transparent ».
L’échéance du 17 avril « a ouvert la voie à l’inconnu et à une indifférence, vis-à-vis de la campagne électorale, des citoyens dont les appréhensions sont liées à cet inconnu », a-t-il estimé.
M. Betatache a réitéré l’appel du FFS à « un consensus politique national avec toutes les parties et les personnalités politiques pour concrétiser la transition et garantir, ainsi, la stabilité du pays ».
Il a fait savoir qu’une commission sera installée, samedi, pour préparer le projet de réalisation de l’école de formation politique « Ali Mecili », un projet qui sera soumis à la prochaine session du conseil national.
L’école sera ouverte à tous les militants du parti, selon M. Betatache qui a annoncé la publication, en début de semaine prochaine en version électronique de la revue « Libre Algérie », organe central du parti.