Ce voyage, effectué à l’avance, a permis au coach Simondi de peaufiner sa préparation et apporter les derniers réglages pour le match décisif de cette après midi qui opposera le CSC au Mimosas de l’ASEC pour le compte du match retour des huitièmes de finale de la Coupe de la CAF. Un match qui aura lieu au stade de Félix Houphouët-Boigny d’une grande capacité, ce qui peut causer une pression terrible sur n’importe quelle formation. Néanmoins, les coéquipiers de Bezzaz ont largement l’expérience pour gérer ce genre de choses. L’optimisme est seul maître à bord et les joueurs promettent la qualification malgré leur maigre avantage réalisé à l’aller (1-0). Simondi, quant à lui, craint beaucoup «le jeu des coulisses», surtout avec le président de l’ASEC qui a l’expérience de ce jeu.
Mais la principale source d’angoisse pour Simondi et les Sanafir c’est bien l’arbitre du jour, le Zambien Sikazwe, un referee connu en Algérie, après le fameux match barrage de Ouagadougou entre notre sélection et le Burkina Faso, pour avoir sifflé le penalty imaginaire de Belkalem. L’entraîneur de l’ASEC, Sika Traoré, quant à lui, est très optimiste. Il a déclaré à la presse locale que «la chance n’était pas au rendez-vous» avec son équipe lors du match aller. «Nous pouvons nous qualifier ici à Abidjan. Les joueurs m’ont déjà démontré leur envie. Il faut marquer 2 buts sans en prendre ou gagner par deux buts d’écart», a-t-il ajouté.