Des jeunes appartenant au « mouvement de l’Action nouvelle pour les valeurs de démocratie et de liberté » (Anvdel), ayant réussi à entrer dans la salle archicomble des partisans de Benflis, ont tenté de perturber la rencontre. Munis, de mégaphone, les protestataires ont scandé des slogans anti pouvoir. Le président du FAN a tenté vainement de calmer les esprits.
Dans son intervention, Djamel Benabdeslam est revenu sur la situation qui prévalait en Algérie durant les années 90. « En 1994, Bouteflika a été supplié de prendre les relais du pouvoir. Pendant 04 heures de négociations avec lui à l’aéroport d’Alger, il a refusé l’offre au moment où l’effusion du sang était à son apogée. Bouteflika a pris l’avion pour la Suisse, puis pour les Emirats. Seul Zeroual a eu le courage de s’engager », dira-t-il.
L’orateur a nié dans son discours la contribution de Bouteflika à rendre la paix en Algérie. « Ceux qui disent que Bouteflika a ramené la paix en Algérie ont tort. C’est grâce aux sacrifices de l’armée, des gardes communaux et de tout le peuple algérien que la paix s’est installée. Les démarches pour la trêve ont été conclues bien avant l’arrivé de Bouteflika. Ce dernier a trouvé le terrain préparé », insiste l’orateur qui continue dans le même sujet : « Au contraire, Bouteflika n’a réglé aucun dossier, à l’instar de celui des disparus, des victimes du terrorisme, des gardes communaux…etc. C’est sous son règne que les gardes communaux se faisaient humilier et tabasser par des policier, alors qu’auparavant ils ont constitué un front uni contre le terrorisme ».
Benabdeslam a dressé un tableau noir sur la situation économique du pays en évoquant de nombreux scandales financiers. « Si on se penche à énumérer la liste des scandales financiers, l’Algérie entrera dans le livre du Guinness des records en nombre de scandales à l’image du projet de l’autoroute Est-Ouest. Ceux qui veulent reconduire Bouteflika ont peur de rendre des comptes, car leur place est dans une prison », estime-t-il.
Avant d’être interrompu par les jeunes d’Anvdel, le président du FAN est revenu sur la situation en Kabylie, arguant le fait qu’après le terrorisme, la kabylie est confronté à d’autres problèmes dont les kidnappings et autres