Au deuxième jour du débrayage dans le secteur de l’éducation entamé dimanche 26 janvier, le ministère fait toujours montre d’étonnement en assurant que les portes du dialogue n’étaient et ne seront jamais fermées.
Alors que les deux partenaires tutelle-syndicats se renvoient la balle, la protestation gagne du terrain et perturbe les cours de millions d’élèves qui n’ont rien à voir avec ce débrayage des enseignants ayant répondu au mot d’ordre de mouvement de grève lancé conjointement par le Snapest et l’Unpef à la base de revendications socioprofessionnelles.
Les taux de suivi sont, en clair, différemment appréciés selon que l’on est du camp syndical ou du coté de la tutelle. Divisés sur les tenants et aboutissants de ce mouvement, élèves et enseignants font leurs campagnes et expriment, chacun sa préoccupation sur cette énième protestation comme c’est le cas à M’sila où le taux a atteint quelque 65%.
Un enseignant de cette ville de l’intérieur du pays évoque le malaise qu’endure les formateurs lésés dans la promotion. Il s’exprime dans cette correspondance de Abdelhamid Laid de la chine III.
Ayoub et Lyna, deux élèves d’un CEM de M’sila formulent leurs appréhensions au micro de Abdelhamid Laid.
Joint au téléphone par Nawel Lakhdar Zine (Ch. 3), Meriane Meziane s’exprime sur les inquiétudes du Snapest.
L’Unpef se croise certes avec le Snapest sur le motif mais pas en objet. Si le Snapest est motivé par la révision dudit statut, l’Unpef revendique par contre son application.
La réponse de l’Unpef traduite par Sofiane Sawli de la chaine 3.
Le ministère se défend toujours d’être à l’écoute de ses partenaires sociaux et tente d’expliquer les zones d’ombre dans les doléances des syndicats grévistes en rapport avec le statut particulier de l’enseignant récemment promulgué.