Les historiens et chercheurs Algériens, ont à nouveau, réclamé, hier, l’accès aux archives liés à la guerre d’indépendance, aux fins de reconstituer cette partie de l’histoire de l’Algérie.
Lors d’une rencontre animée par un groupe d’académiciens, l’historien et chercheur au Centre de recherche en anthropologie sociale d’Oran, Fouad Soufi, a insisté sur la connaissance de l’histoire en tant qu’élément fédérateur et ciment de l’unité nationale.
L’historien et sociologue, Abdelmadjid Merdaci a, de son coté, plaidé pour l’ouverture des archives aux chercheurs, « afin que l’histoire de la lutte pour l’indépendance nationale soit écrite par des plumes Algériennes, selon une approche académique ».
Abordant la dimension scientifique de l’histoire, le directeur du Centre national de recherche préhistorique anthropologique et historique (Cnrpah) a, pour sa part, souligné l’importance d’appliquer les méthodes académiques pour exploiter tout support archivé aux fins de reconstituer l’histoire de la lutte d’indépendance Algérienne.
A ces demandes pressantes, l’ancien directeur des archives de la wilaya d’Alger, Omar Hachi, a répondu que la consultation de documents et autres supports historiques « qui demeurent une production de l’Etat », ne pouvaient être possible « que 25 à 100 années » après les faits, « suivant la pertinence des documents ».
Des participants à la rencontre ont, une nouvelle fois, invité les personnes détentrices de documents relatifs à l’histoire de la lutte d’indépendance à les remettre aux institutions de l’Etat « afin de les prémunir contre la déperdition ».