L’Algérie commémore ce 18 Février la journée nationale du Chahid (Martyr de la Révolution), qui correspond à la date de la création de l’Organisation spéciale qui fut le prélude à la lutte armée pour la libération nationale.
La Radio Algérienne lève le voile, tout au long de cette journée, sur des portraits d’hommes et de femmes qui se sont sacrifiés pour l’idéale de l’indépendance nationale, à l’image de Amar Radjaï, combattant de la première heure, mort électrocuté sur la ligne Maurice en juin 1960.
Il revenait de Tripoli où il avait participé au congrès du Conseil national de la Révolution et fut mandaté de conduire un groupe de moudjahidine jusqu’aux frontières.
Il avait préféré sauvé d’abord ses compagnons avant de tomber au champ d’honneur, comme de nombreux martyrs, sur la célèbre ligne de la mort.
Sa femme et ses enfants, réfugiés en Tunisie, n’avaient appris la nouvelle de sa mort qu’après l’indépendance.
Une vie sacrifiée parmi tant d’autres, et des crimes de guerre commis par la colonisation française, évoqués par tant d’historiens dont Benjamin Stora, spécialiste de l’Algérie, qui souligne un décalage « entre la jeunesse française et une partie de la classe politique ». dont la reconnaissance des faits.
Le parcours du martyr retracé par Hassan Arab de la Radio chaine 3 qui s’appui sur le témoignage de son fils.
