« Banga Ness El Waha » de Ouargla, « Ouled Mejdoub » de Mostaganem, « Sidi Blel » de Ghardaïa, ou encore « Ahl Diwan » de Bechar, comptent parmi les troupes en compétition.
En plus de la compétition, le public bécharoi devra pouvoir apprécier les prestations de « Raïna Raï », « Nora Gnawa », « Taferka » et « Echraâa ».
Les organisateurs prévoient également un hommage à un des doyens du diwan, Mâallem Mohamed Bahaz, de 77 ans, un habitué du festival auquel il a plusieurs fois participé avec une troupe constituée de ses propores enfants.
Coïncidant d’habitude avec le mois du patrimoine (18 avril-18 mai), ce festival connaît de grandes perturbation depuis 2015, l’année où il a été décidé de le programmer tous les deux ans en alternance avec la version internationale programmée à Alger et qui vient d’être cette année.
Le commissaire du Festival national de musique diwan, Hamdani Ammari, a indiqué que l’événement bénéficie d’une enveloppe financière de « cinq million de dinars » ce qui, explique-t-il à l’APS, se répercute sur la durée du festival « ramenée à quatre jours au lieu de six ».
La location de matériel technique (scène, son et lumière) « consomme, à elle seule, le quart du budget » alloué au festival », se désole-t-il.
Habitués du festival et observateurs préconisent depuis plusieurs années de délocaliser ce festival vers une des oasis touristiques de la Saoura et de fixer des dates plus adaptés correspondant aux grandes affluences de visiteurs de la région.