Dans leur déclaration les organisateurs appellent les étudiants à venir massivement pour «dénoncer une farce électorale d’un candidat absent des radars, effectuée avec l’argent du contribuable et dire non à la propagande qui veut faire de notre pays une dictature révolue».
S’identifiant aux étudiants qui ont répondu à l’appel du 19 mai 1956 pour rejoindre les maquis de l’ALN, leur descendants, 52 ans plus tard, «ne pouvant être en marge de la société où ils vivent se voient aujourd’hui dans l’obligation de se positionner clairement face a la situation que vit notre pays».
Car écrivent-ils, «le pouvoir algérien a engagé notre pays, une fois de plus, dans la voie de tous les dangers, une voie qui portera atteinte aux générations futures».
A ce propos, les étudiants revendiquent un changement radical et pacifique du système qui «a pris nos meilleurs enfants et a ruiné le pays depuis 1962 à nos jours».