Erreur dans le sujet d’examen de l’arabe, fuite des sujets sur les réseaux sociaux, laxisme de la part des surveillants….Méziane Meriane, porte parole duSyndicat national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest) énumère les erreurs enregistrées lors du premier jour du baccalauréat 2015 sans pour autant endosser la responsabilité à Nouria Benghebrit. Quel constat faites-vous de ces deux premiers jours du bac ? Le premier jour a enregistré deux incidents regrettables. Le premier c’est la fuite du sujet sur les réseaux sociaux parce qu’on a laissé l’élève en possession de son téléphone portable, ce qui est interdit. Le second est l’erreur qu’il y avait sur le sujet de l’arabe. Les responsables de cette erreur sont le professeur qui a préparé le sujet, l’inspecteur et la commission préparatoire au niveau de l’Onec. Et ce n’est pas la première fois qu’une telle erreur se produit.. Ce n’est malheureusement pas la première fois que cela se produit. Ils ont toute la latitude de vérifier les sujets mais ne le font pas. Cela s’est produit soit par négligence soit par incompétente mais dans les deux cas c’est impardonnable. On demande une commission d’enquête pour que des sanctions puissent être faites pour qu’il n’y ait plus ce genre d’erreurs. Revenant à la fuite du sujet d’examen sur les réseaux sociaux. Selon l’inspecteur général au niveau du ministère de tutelle il n’est pas possible de contrôler tout les élèves. Qu’en pensez vous ? Moi je dis que lorsqu’on a envie de contrôler on le fait. Il y a un vrai laisser aller. Il faut établir un livre banc avec toutes les erreurs qu’on ne devrait plus jamais recommencer, comme se tromper dans la distribution des feuilles de brouillons qui doivent être différentes d’un candidat à l’autre. Notre problème c’est qu’on ne prend pas les choses au sérieux, on ne travaille pas avec amour. Ce laisser aller a pris naissance dans la société. C’est, désormais, un problème sociétal. Certains pointent du doigt Mme La ministre de l’Education nationale. En est-elle responsable ? Madame la ministre n’a rien à avoir. Elle n’est pas au courant des sujets. Le bac se déroule depuis des années selon les mêmes règles. Le problème c’est que les directives ne sont pas appliquées.