L’organisation Nabni se propose de présenter un programme d’action, le 22 février prochain, la veille de la Tripartite aux travaux desquels elle sera associée, a indiqué, aujourd’hui sur les ondes de la radio, son porte-parole, Abdelkrim Boudrâa.
Ce dernier à précisé que le programme pour 2014 s’inspirera grandement des mesures contenues dans celui lancé en 2012 et en reconduira les axes prioritaires pour ce qui concerne les questions de gouvernance, d’économie et de société.
Disant la nécessité de sortir l’Algérie de la dépendance pétrolière de manière volontariste « et non pas subie », M. Boudraa a alerté sur la « stagnation » des ressources énergétiques, en parallèle avec un accroissement de la consommation « d’où l’impératif, a-t-il dit, de diversifier l’économie Algérienne et de préserver la rente pétrolière pour les générations futures ».
Il a, aussi, proposé d’établir des passerelles entre des secteurs aussi importants et complémentaires que sont l’éducation, l’enseignement supérieur et la formation professionnelle « pour une meilleure efficacité ».
M. Boudraa a aussi annoncé que le renforcement de la petite et moyenne entreprise (PME), en tant que source de création d’emplois, figure dans le programme de Nabni lequel relève un « tassement vers le bas en matière de création d’emplois, en dépit de la multiplication des PME ».
Il a également indiqué que Nabni relancera le chantier de la réforme de l’administration, rappelant en exemple la mesure proposée en 2012 consistant à réduire le nombre des actes administratifs les plus sollicités.
« L’Algérie, a-t-il souligné, est à la croisée des chemins et les Algériens ont besoin de signaux forts. Nous ne devons pas rater la décennie de la dernière chance en persistant à prendre les mauvaises décisions ».
Lancée en avril 2011, Nabni se veut être une initiative citoyenne pour le changement. Ses initiateurs issus d’horizons divers entendent contribuer à réaliser une « vision claire et transparente » de la société civile.