Inaugurant l’année scolaire 2017/2018, ils seront environ neuf millions d’élèves à reprendre, demain mercredi, le chemin des écoles, dont des associations de parents déclarent craindre qu’elles ne soient à nouveau confrontées à des surcharges de classes et à un déficicit d’enseignants.
En prévision de cette rentrée, les enseignants ont rejoint, lundi, leurs établissements afin d’y préparer l’accueil des élèves du primaire, du secondaire et des lycées.
En prévision de cette rentrée, la ministre de l’éducation Nationale, Nouria Benghebrit, avait rencontré, lundi, les partenaires sociaux, avec lesquels elle a notamment eu à traiter de l’épineux problèmes de la surcharge des classes.
La chaine 3 de la Radio Algérienne signale, mardi, que des parents d’élèves s’inquiètent, déjà, de ces possibles surcharges ainsi que des déficits en enseignants qui pourraient, selon eux, survenir.
Approché par une journaliste de la Radio, Ahmed Khaled, le président de la Fédération nationale des associations des parents d’élèves a exprimé son inquiétude quand à cette éventualité. « En 2017, relève-til, nous en sommes encore à craindre une surcharge de classes, ajouté à un déficit en encadrements dans certaines régions du pays ».
Pour lui, ce déficit avait été constaté, l’année précédente, dans les corps des directeurs et des adjoints d’éducation, des conseillers pédagogiques « et même des intendants », une situation dont il estime qu’elle risque, si elle venait à se confirmer, d’avoir un impact sur la qualité des études.
Comme rassurer, la ministre de l’Education promet de faire de la nouvelle année scolaire, une année à « dimension pédagogique », en mettant à la disposition des enseignants et des inspecteurs d’éducation, « des outils pédagogiques, des guides méthodologiques et didactiques ainsi que des portfolios », des dispositifs d’accompagnement de l’élève, lui permettant de progresser dans ses apprentissages.
De pareilles méthodes, explique-t-elle, pourraient contribuer à diminuer le phénomène du redoublement de classe qui amène, parfois, des élèves à abandonner leur scolarisation, « parce que, dit-elle, ils ont l’impression qu’ils ne réussiront jamais ».