Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, procèdera à l’inauguration du premier musée de la FIA.
Une manifestation économique phare depuis 1964.
La 50e Foire internationale d’Alger se tiendra du 8 au 13 mai à Alger, avec une participation étrangère moins importante que l’édition précédente. Un désintérêt ? «Un choix», précise le directeur général de la Safex. «L’Algérie n’est pas un comptoir commercial pour d’autrui, elle est devenue exigeante en ce sens qu’elle cherche désormais à nouer des partenariats», dit Tayeb Zitouni, lors d’une conférence de presse tenue à la Safex. L’évènement, placé sur le thème «50 ans au service de l’économie algérienne», aura la Russie comme invité d’honneur, «à sa demande». La Biélorussie, elle, participera pour la première fois.
Plus de 1.000 exposants, dont 354 étrangers issus de 32 pays, et 411 nationaux, avec une dominance du secteur privé, sachant qu’elles ne seront que 79 entreprises publiques présentes.
Outre le partenariat qui se taille la part belle, d’autres secteurs, tels la pétrochimie, l’agroalimentaire, la mécanique et sidérurgie, l’électroménager… et les matériaux de construction. Avec 1.085 m2, la Turquie représente la plus forte participation étrangère, suivie de la Chine (531m2). Des chiffres qui renseignent sur l’intérêt des deux pays pour le marché algérien et leur volonté de développer leurs investissements avec la partie algérienne, et ce dans des secteurs économiques divers. Quant à la participation arabe, c’est la Jordanie qui arrive en tête du classement, avec une présence de 35 entreprises. En termes d’investissement, M. Zitouni promet que «désormais, on revoit la façon d’organiser la FIA et la Safex présentera un nouveau look avec de nouveaux objectifs». Le DG de la Safex annonce qu’à l’ouverture de cette manifestation, le Premier ministre inaugurera le 1er musée de la FIA, où seront présentés les 50 ans parcourus à ce jour. De son côté, Alexi Chalitov, représentant commercial de la Russie, précise que la FIA demeure le rendez-vous économique le plus important en Algérie, à travers lequel les deux pays auront à enrichir les domaines de coopération, axés aujourd’hui sur les hautes technologies, les hydrocarbures et l’industrie militaire. En termes de chiffres, le même responsable relève le saut qu’a connu le volume des échanges commerciaux et économiques, passant, entre 2007 et 2017, de 700 millions à 4 milliards dollars. A l’avenir, la Russie est déterminée à accompagner l’Algérie dans sa démarche de diversification économique, qui place le secteur agricole comme une alternative de choix.
En matière de technologie, son pays apportera une plus-value et assurera le transfert du savoir-faire. À cela s’ajoute, à se fier au même responsable, la volonté de renforcer la coopération dans le domaine du tourisme et de la culture. Par ailleurs, il convient de préciser qu’en marge de la 50e FIA, une série de conférences sera tenue et divers thèmes débattus. Il est, entre autres, question de la promotion des exportations hors hydrocarbures, le rôle des foires et Salons dans l’économie nationale et des journées de rencontres entre opérateurs économiques.