La Commission africaine des droits de l’homme et des peuples « rend aussi un hommage appuyé à la générosité et l’hospitalité du peuple algérien et à l’engagement de notre pays en faveur des réfugiés et des demandeurs d’asile, qu’il s’agisse des représentants de mouvements de libération, d’opposants politiques, de ressortissants palestiniens et syriens, mais surtout des dizaines de milliers de réfugiés sahraouis qu’il accueille dans les camps dans la région de Tindouf, depuis plus de quatre décennies », note le communiqué du MAE.
« Il s’agit plus spécifiquement d’une juste reconnaissance de la solidarité de notre pays en faveur des réfugiés sahraouis, mais surtout d’un rappel à la communauté internationale de la situation de ces réfugiés qui attendent, depuis près d’un demi siècle, leur rapatriement, librement consenti dans le cadre de la mise en œuvre d’une solution durable à leur sort, basée sur le droit de leur peuple à l’autodétermination », ajoute-t-on.
« L’étude lancée en novembre 2016 par un groupe technique intersectoriel à Tindouf, sous l’égide du HCR, en collaboration avec l’UNICEF, le PAM et un consortium d’ONG activant dans les camps, indique que le nombre des réfugiés sahraouis vivant dans les camps près de Tindouf était de l’ordre de 173 600 au 31 décembre 2017 », rappelle la même source.