Il a affirmé, dans ce sens, que cette rencontre visait l’activation du rôle dudit comité « en vue d’une exploitation commune des systèmes informatiques du réseau de la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) et celui du secteur de la santé publique, outre la mise en place d’une base de données commune et d’un système informatique adéquat ».
Par ailleurs, M. Haddam a dit que le système de tiers payant est « un acquis incontournable » dans le système de sécurité sociale.
Tout en déplorant le gaspillage constaté en matière de médicaments, le ministre a fait état d’études en cours de réalisation pour « la mise en place de nouveaux mécanismes pour mettre fin à ce gaspillage ».
De son côté, le ministre de la Santé a fait savoir que la contractualisation visait « à mettre en œuvre les relations intersectorielles entre les organismes de sécurité sociale et les établissements publics de santé, afin conférer davantage de transparence et de précision à la définition du montant de la contribution des organes de sécurité sociale destinée à la couverture financière des frais médicaux au profit des assurés sociaux et ayant droits ».
M. Miraoui a indiqué, dans ce sens, que la contractualisation permettait aussi « d’assurer une meilleure prestation sanitaire aux citoyens », soulignant, en outre, que le principe de gratuité des soins « est un choix incontournable pour l’Etat, consacré dans l’article 13 de la nouvelle loi sur la santé ».
Le ministre a mis l’accent, par ailleurs, sur la nécessité d' »accélérer la réhabilitation des bureaux des entrées au niveau des établissements publics de santé et de créer des services hospitaliers cliniques au niveau des organes de sécurité sociale, avec la mise à jour du fichier national des assurés sociaux et ayant droits et la création de cellules relevant des organes de sécurité sociale au niveau des établissements de santé ».
M. Miraoui a souligné l’importance de relancer l’action des commissions nationales de révision et d’actualisation de la nomenclature des actes professionnels des médecins, des pharmaciens, des dentistes et des infirmiers et le système de tarification, outre l’introduction du système informatique dans le Système comptable financier (SCF) des établissements sanitaires afin de déterminer, en toute transparence et précision, les coûts réels des actes médicaux.