Un nouveau coup de pression, pourrait-on dire. Depuis l’annonce qui a été faite il y a maintenant plus de deux ans, le projet de réalisation de nouveaux silos à céréales ultramodernes, fruit d’un partenariat algéro-américain, n’a pas avancé d’un iota en raison de désaccords entre Blumberg Grain et l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC).
Alors que la société américaine a déjà entamé son partenariat du même genre avec l’Égypte, ayant installé 93 centres d’agrégation et de traitement du grain Blumberg à travers le pays en 2016, le patron de la firme, Philip Blumberg, vient de mettre un peu plus la pression sur le gouvernement algérien en sollicitant à nouveau le soutien de Washington.
« Nous sommes très enthousiastes à l’idée que le président Trump fasse quelque chose pour encourager ces pays à aller de l’avant », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « Des pays comme l’Égypte et l’Algérie vont donner la priorité à ce genre de projet si le gouvernement américain les encourage. L’idée n’est pas de leur forcer la main, mais de manifester un soutien ».
Le projet avait déjà pris une tournure politique depuis que le partenaire américain avait annoncé avoir fait intervenir des membres du Congrès et que le président Trump lui-même suivait la question de près. Blumberg souhaite investir les revenus tirés de ces accords dans le développement de centres de recherches basés aux États-Unis. Au-delà de rester leader dans le domaine de la technologie de sécurité alimentaire, cela créerait près de 3000 nouveaux emplois sur le sol américain.
