La saison passée, le PSG avait échoué en quart face au Barça, mais sans perdre (2-2; 1-1, les Blaugrana passant au bénéfice des buts marqués à l’extérieur). Les Parisiens en nourrissent une grosse frustration et veulent franchir ce cap pour asseoir la nouvelle dimension de leur club depuis l’arrivée des Qataris. Mais l’adversaire proposé, Chelsea, constitue un gros test. L’Europe, les «Blues» connaissent, eux qui ont remporté la Ligue des champions en 2012 et l’Europa League en 2013. Sans oublier que José Mourinho, le «Special One» devenu le «Happy One» (du «Spécial» à «l’Heureux»), est revenu aux commandes. Avec lui, les Londoniens possèdent la meilleure défense d’Angleterre cette saison. Et ils ont dans leur manche offensive Eden Hazard, capable de déstabiliser n’importe quel bloc-équipe.
En face, Zlatan Ibrahimovic rêve d’arracher l’étiquette de celui qui n’arrive pas à l’heure aux grands rendez-vous : il a tout gagné dans sa carrière, sauf la Ligue des champions. Problème pour les Parisiens : le retour aura lieu à Stamford Bridge. L’autre affiche d’aujourd’hui met aux prises un Real qui veut rendre la monnaie de sa pièce à Dortmund. Le Borussia avait corrigé les «Merengue» 4 à 1 en demi-finale aller de la C1 la saison écoulée avec un quadruplé de Robert Lewandowski. Cette fois, l’artilleur polonais est suspendu. Marco Reus pourrait se voir confier les clés de l’attaque.