Les étudiants ont scandé des slogans appelant, dans l’ensemble, au « départ de toutes les anciennes figures du système », exprimant leur rejet du Chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, du Premier-ministre, Noureddine Bedoui, du Président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaiz (qui a présenté sa démission mardi) et du président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mouad Bouchareb, une revendication résumée en une seul pancarte « non aux quatre B ».
Dans leurs slogans, les étudiants ont scandé l’impossibilité d’organiser une élection Présidentielle en cette conjoncture, appelant à lutter contre la corruption et à demander des comptes aux responsables concernant le pillage des richesses nationales.
Drapés de l’emblème national, les étudiants ont affirmé leur détermination à poursuivre le boycott des cours à l’université jusqu’à satisfaction des revendications du mouvement de contestation populaire, en guise de soutien à ce mouvement, étant « une partie indissociable du peuple », ont-ils dit.
Par ailleurs, ils ont mis l’accent sur « le caractère pacifique de ce sit-in », en dépit du déploiement d’un dispositif de sécurité imposant autour de la Faculté centrale et au niveau des artères conduisant à la grande Poste au début du sit-in. Les éléments de la police se sont retirés par la suite pour laisser place aux étudiants qui se sont rassemblés à la place de la Grande poste.