Les acquéreurs de logements auprès de la SPA Numidie construction à Akbou sont dans la tourmente.
Cela fait longtemps quāils ont versĆ© lāapport personnel comme premiĆØre tranche prĆ©vue dans le contrat de vente sur plan, mais rien ne se profile Ć lāhorizon.Ā«Nous avons versĆ© des sommes, fruits des annĆ©es dāĆ©conomies pour acquĆ©rir un logement, cela fait plus de deux ans et le projet nāa toujours pas vu le jourĀ», regrette lāun des acquĆ©reurs, Ć©migrĆ©, venu sāenquĆ©rir de lāĆ©tat dāavancement du projet prĆ©vu dans la commune dāAkbou, sur la route allant vers Ighram.
Le chantier est Ć lāarrĆŖt aprĆØs quelques travaux de terrassement et de fondations, avons-nous constatĆ© de visu. Ā«Jāai versĆ© la somme dāun million de dinars, depuis 2011, jāattendais la signature du contrat de vente sur plan. HĆ©las, Ć ma surprise, le promoteur me fait part des tracasseries administratives auxquelles il se heurte pour la concrĆ©tisation du projetĀ», dĆ©plore notre interlocuteur en sāinterrogeant sur les motifs rĆ©els du blocage.
Pour M. Melloui, le promoteur du projet, les problĆØmes sont dāordre bureaucratique. Il affirme avoir le permis de dĆ©molition dāune villa estimĆ©e Ć quatre milliards de centimes, Ć©rigĆ©e sur une superficie de 2650 m2 et un permis de construire dāun immeuble en R+5. Ā«AprĆØs la dĆ©molition de la bĆ¢tisse et la rĆ©alisation de quelques travaux de terrassement, le prĆ©sident le lāAPC dāAkbou māinforme que des riverains sāopposent au projet et contestent la surĆ©lĆ©vation du projet par rapport aux habitations voisinesĀ», regrette le promoteur en dĆ©nonƧant lāalignement du P/APC du cĆ“tĆ© des protestataires, estimant quāil Ā«a foulĆ© aux pieds les lois de la rĆ©publique et ses propres dĆ©cisionsĀ». Ā«Sur proposition du P/APC, jāĆ©tais contraint de demander un nouveau permis de construire dāun immeuble de R+4. AprĆØs un avis favorable des services dāurbanisme de la wilaya, une autre contestation est nĆ©e demandant lāannulation du permis de construireĀ», ajoute le promoteur.
Selon lui, le premier magistrat de la commune lui a proposĆ© cette fois-ci dāĆ©tablir provisoirement les plans dāun R+2 pour demander ensuite une extension. Ā«Chose faite, en vain, puisque lāusage de la grue indispensable Ć ce genre de travaux māest interdit et la police est intervenue en dĆ©pit dāune autorisation de la reprise des travaux accordĆ©e par le tribunal administratifĀ» dira M. Melloui. Toutes nos tentatives dāavoir les responsables de lāAPC dāAkbou au bout du fil ont Ć©tĆ© vaines.
Source: El Watan