L’affaire Sonatrach-1 est inscrite au rôle de la présente session du tribunal criminel d’Alger, a annoncé, hier à Alger, le procureur général près la cour d’Alger, Brahmi Hachemi. L’affaire Sonatrach-1, dans laquelle sont impliqués 19 hauts responsables du groupe Sonatrach et de compagnies étrangères est inscrite au rôle de la présente session du tribunal criminel d’Alger (2e session criminelle de 2015), a déclaré M. Brahmi à l’APS, en marge de la réunion des présidents des cours de justice, sans avancer la date du procès. «Des convocations seront adressées, dans les prochains jours, aux personnes concernées par l’affaire, à savoir les accusés, les parties civiles et les témoins», a-t-il indiqué. Cette affaire a été reportée à deux reprises, en mars et juin derniers, pour plusieurs motifs, dont le retrait de la défense et l’absence des témoins. Parmi les prévenus figurent l’ancien PDG du groupe Sonatrach, Meziane Mohamed, le PDG d’un groupe allemand, ainsi que 8 directeurs exécutifs du groupe Sonatrach, dont Amar Zenasni, responsable du transport par pipeline, et le directeur des activités «amont», Belkacem Boumediene. Figurent également sur la liste des accusés 4 entreprises étrangères ayant bénéficié «frauduleusement» de marchés publics, au préjudice de Sonatrach. Les accusés, dont sept sont en détention, doivent répondre des chefs d’inculpation «de commandement d’une association de malfaiteurs, passation de marchés en violation de la législation et du règlement, octroi d’avantages injustifiés au profit d’autrui et corruption». Ils sont également poursuivis pour «blanchiment d’argent, dilapidation de deniers publics et augmentation des prix lors de la passation des marchés».