Le montant investi par l’Etat pour la réalisation de centrales électriques à travers le pays s’élève à 150 milliards de dollars depuis l’année 2000, a révélé samedi à Oran le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni.
« Cette enveloppe financière a permis la création de nouvelles centrales qui portent aujourd’hui la capacité de production nationale à 18.000 mégawatts contre 3.900 MW seulement en 2000 », a indiqué le ministre, dans une déclaration à la presse en marge de sa visite de travail dans la wilaya.
« Le niveau de puissance atteint par l’Algérie dans ce secteur n’aurait jamais été concrétisé sans les efforts et la clairvoyance du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika », a souligné M. Guitouni, faisant observer « qu’aucun pays au monde n’a connu de tels résultats ».
« Le programme de développement initié par le président de la République s’est traduit par une amélioration notable de la couverture nationale », a-t-il ajouté, citant l’exemple de la wilaya d’Oran qui jouit aujourd’hui d’un taux de 98% pour l’énergie électrique et de 80 % pour le gaz.
S’agissant des stations de dessalement de l’eau de mer, qui fonctionnent grâce à l’énergie produite par les centrales électriques, elles fournissent 1,1 million de mètres cubes d’eau potable/jour, soit 25% du volume total consommé par les foyers, a signalé le ministre.
Il a annoncé dans ce contexte que le président de la République a ordonné la construction de deux nouvelles stations à Tarf et à Zéralda afin de pourvoir ces deux régions.