Il a dans ce sens rappelé que le complexe doit garantir un stock de fer brut de 30 jours pour assurer le bon fonctionnement de toute la chaine de production.
M.Manaa a révélé qu’une équipe de spécialistes du complexe Sider El Hadjar a été dépêchée à la mine d’Ouenza pour « statuer sur la situation de production de fer brut et l’acheminement de la matière vers le complexe », relevant que l’équipe en place a constaté « des difficultés rencontrées dans la production du fer brut » et a proposé à la direction de la mine de « partager son expérience dans le domaine de la maintenance des équipements ».
De son côté, le syndicat du complexe Sider El Hadjar, le partenaire social de la méga unité de sidérurgie, avait diffusé jeudi soir un communiqué appelant les autorités concernées à intervenir « rapidement » pour résoudre le problème de l’approvisionnement en fer brut afin de reprendre le travail et « permettre au complexe d’atteindre ses objectifs de production et d’assurer sa stabilité ».
Pour rappel, le complexe Sider d’El-Hadjar a enregistré plusieurs arrêts de son activité faute d’approvisionnement en matière première au cours du premier semestre de l’année 2019, en raison de la grève des travailleurs de la mine de Boukhadra et de la société de transport de chemin de fer, qui soulevaient des préoccupations socio- professionnelles.
Le complexe consomme quotidiennement entre 7 et 8 tonnes de fer brut provenant des mines d’Ouenza et de Boukhadra dont 25 à 75% de la matière utilisé par le haut fourneau pour produire l’acier liquide sont destinés à la chaîne de production.
Le complexe Sider d’El-Hadjar produit actuellement environ 2.500 tonnes d’acier liquide par jour, pour une production annuelle de 800.000 tonnes d’acier destinées à la commercialisation, tandis que les capacités théoriques sont estimées à plus d’un million de tonnes par an.