Il a mis en garde également contre la résistance de cette maladie aux antibiotiques ces dernières années, donnant ainsi des « résultats insatisfaisants » dans plusieurs cas et entravant les efforts de l’Etat en la matière.
Pour sa part, le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Algérie, François Nguessan Bla a évoqué la situation de l’Afrique, affirmant qu’en dépit du recul, de 4%, de l’incidence de la tuberculose dans la région, le continent est classé deuxième au niveau mondial depuis 2013″.
« En dépit de l’amélioration de la prévention et du traitement en Afrique, « les objectifs tracés non pas été atteints, ce qui complique la réalisation des objectifs du développement durable 2016-2030 », a-t-il précisé.
A l’effet de faire face à la prévalence de cette maladie dans le continent, l’OMS a appelé à adopter des programmes multisectoriels et à assurer les soins pour tous notamment les patients à risque à l’instar de ceux atteints du sida et les enfants.
Le responsable du programme national de lutte contre la tuberculose au ministère de la Santé, le Pr. Sofiane Ali Halassa a rappelé que le nombre des cas de tuberculose recensé à travers le monde s’élevait à plus de 10 millions, dont 64 % dans 9 pays et à leur tête les pays de l’Asie du Sud-Est, suivis des pays du continent africain où le nombre des cas oscille entre 150 et 500 cas pour 100.000 habitants, alors que l’Europe et l’Amérique du Nord comptent 10 cas pour 100.000 habitants.
Selon le même responsable, 10 pays africains ont enregistré un taux élevé de cas d’atteinte, allant jusqu’à 72 % et un taux de décès de 60 %, car certains patients souffraient de deux maladies concomitantes, à savoir: la tuberculose et le sida.
Concernant la situation épidémiologique en Algérie, le Pr. Ali Halassa a dit que le pays a enregistré, durant les dernières années, un recul « sensible » de la tuberculose pulmonaire contagieuse, outre la prévalence de la tuberculose extra pulmonaire, soulignant, dans ce cadre, que les cas de tuberculose du premier type ont enregistré un pic de 30 cas pour 100.000 habitants notamment chez les personnes âgées.